En ce lundi 31 octobre de l’an 2016, Steve pensait avoir, à juste titre, surmonté toutes les épreuves imaginables que la vie lui avait imposé. Des combats par centaines contre des monstres assoiffés de sang et de cerveaux, une expédition périlleuse en enfer ou encore des explorations plus longues les unes que les autres pour trouver le fameux minerai de diamant. Après six longues années dont Steve gardait les stigmates sur sa peau, notre héros n’aurait pas pu se douter que cette nuit d’épouvante et de terreur allait le marquer à tout jamais.
Comme chaque soir, Steve regarda son calendrier pour voir si il n’avait rien de prévu. Comme à l’accoutumée, celui-ci était libre. C’était la rançon du célibat, l’ennui qui le gagnait jour après jour. Sa vie était rythmé par les conseils du village où il s’était installé après s’être juré de ne plus partir en expédition. Mais aujourd’hui il n’y avait rien de spécial en cette journée du 31 octobre. Les cloches de la petite église sonnaient 21 heures, ce qui signifiait l’heure de l’extinction des feux pour la grande majorité du village. Toutefois, comme chaque soir, une partie du village devait monter la garde sur les frêles remparts en rondins de bois du village, pour prévenir les habitants en cas d’attaque de zombies, de squelettes ou de tout autres type de monstres voulant s’en prendre à ce lieu. Mais depuis quelques mois les monstres se révélaient peu hardis et ne s’aventuraient pas dans le rayon de lumière que projetaient les torches fixées aux remparts. Steve se mit donc au lit comme tous les soirs où il n’était pas de garde sur les remparts.
Boum, boum, bouuumm, bouuuuummmm.
Steve se réveilla en sursaut. Quel était donc ce bruit qui l’a réveillé ? Une attaque ? Ni une ni deux, il s’empara de son épée au tranchant aiguisé et sortit de sa maison. Dehors les villageois criaient à tout va et les hommes se dirigeaient vers les remparts avec leurs arcs et leurs épées. Steve retrouvant ses anciens réflexes de combattant aguerri, grimpant à l’échelle aussi vite qu’il put et examina la situation à l’extérieur du village. Ce qu’il vit le glaça d’effroi. En effet une horde de squelettes, de zombies, et d’araignées fonçaient droit sur la porte sud du village. Au loin, là où aurait dû se trouver le village voisin, brûlait un feu d’un rouge surnaturel couleur sang. « À vos arcs ! Cria Steve. Il faut les repousser coûte que coûte s’égosilla-t-il. » Ils doivent être des centaines, voire des milliers à fondre sur nous. Comment est ce possible ? On dirait que tous les monstres de la terre se sont regroupés ici. Non je divague… c’est impossible… Mais comment arriveront nous à les repousser avec à peine trente arcs, c’est tout simplement impossible, mais si je laisse transparaître ma peur, c’en est fini de nous.
« Décochez ! » Une volée s’envola dans les airs et s’abattit sur les monstres.
À cet instant un détail interpella Steve. Les yeux des abominations étaient rouges, ils avaient tous les yeux rouges.
« Il se passe quelque chose d’anormal marmonna dans sa barbe le héro pour que personne n’entende ». Craccccc la porte émit un sinistre bruit les zombies venaient de s’écraser contre les montants de la porte. Arghhh un archer venait de se faire transpercer de part en part par des flèches d’un squelette. Les villageois prirent peurs. Le monde des humains venaient de s’écrouler en quelques minutes. Et voilà que l’un des leurs venait de mourir. Personne n’avait jamais vu autant de monstres et d’autres arrivaient depuis la forêt au nord du village et des collines au sud. Steve sut qu’il fallait battre en retraite mais où, là était la question. « Battez en retraite, tous ….. tous au portail ! » Oui le portail était la solution, c’était le seul échappatoire. Tout le monde se regarda mais personne n’émit d’objection. Tout un chacun avait peur du nether mais l’armée de monstres qui fondait sur le village remplissait encore plus le village de terreur que ce qui pouvait arriver dans à dimension de l’enfer. Alors que les villageois et Steve descendaient des échelles, la porte implosa en mille morceaux et les zombies se déversèrent dans le village. Dans le dos de Steve un hurlement de douleur indiqua à celui ci qu’un malheureux s’était fait attraper. Mais on ne pouvait plus rien pour lui. Soudain un zombie surgit devant Steve, un coup d’estoc lui trancha net la tête. Une araignée empoisonnée qui essayer de l’attaquer par l’arrière se retrouva empalé avant d’avoir pu dire ouf. Des cris de douleur s’élevèrent de nouveau dans le lointain. Un nouveau détail sauta aux yeux de Steve, l’herbe était rouge sang à des endroits où il n’y avait eu encore aucun combat. Steve se persuada qu’il devenait fou. Une explosion le ramena à la réalité, c’était la porte nord qui venait de céder à son tour. Le héros se tailla un chemin au travers des monstres à coups d’épée pour rejoindre la maison où était construit le portail de couleur violette. Plusieurs villageois étaient déjà rassemblés devant l’édifice mais trop peu au goût de Steve. À cet instant une flèche perdue vient se planter dans l’avant bras gauche du héro. Il dut se retenir de hurler de douleur, tellement celle-ci était intense. La retirer lui arracha un grognement de douleur. C’est à cet instant qu’il le vit, un monstre, une abomination, celle qui les avait rallié, il en était sûr. Une entité composée de quatre pattes d’araignée, d’une jambe dont il ne restait que l’os et d’une tête de clown affreuse d’où pendaient des lambeaux de chair qui laissait transparaître ce qu’il restait de son cerveau. Mais le pire était le rictus permanent qu’abordait le clown, un rictus qui faisait apparaître des dents rouges de sang d’humains aussi longues que des doigts.
« Il faut passer le portail maintenant ! Sinon nous sommes tous perdus. »
Alors que les villageois traversaient le portail un par un, le clown s’approchait inexorablement. On aurait dit que rien ne pouvait l’arrêter, alors que le forgeron levait sa hache en diamant pour décapiter le clown, son corps fut tranchée net au niveau du bassin par une épée noir et rouge qui venait de se matérialiser dans la main du clown. Tout cela n’avait duré que quelques secondes. Alors que le dernier villageois passait le portail et que Steve s’apprêtait à changer de dimension à son tour, le clown attrapa son bras alors qu’il était encore à plus de dix enjambées la seconde d’avant. Steve malgré tous ses efforts ne pouvait plus bouger, il était comme paralysé. L’autre main du clown s’approcha lentement de la plaie faite par la flèche qu’il avait sur l’épaule gauche et plongea un de ses ongles démesuré dans celle-ci. Steve ne pu réprimer un hurlement de douleur alors que le clown élargissait la plaie. Pendant un temps qui sembla durer une éternité à l’humain le clown le tortura en riant aux éclats tel un dément. Après avoir retiré sa main de la plaie qui était maintenant pleine de pus et aussi grosse qu’un poing, l’autre main qui tenait toujours fermement son bras arracha à la vitesse de l’éclair le coeur de Steve. Entre deux rires avant que Steve ne meurt le clown chuchota à son oreille “j’ai encore gagné Steve, fais de beaux cauchemars” et le monde se remplit de hurlements inhumains.
Steve ouvrit les yeux dans un monde qu’il ne connaissait pas. Il était dans une grande chambre au plafond haut d’au moins dix blocs si ce n’est plus. La chambre était entièrement en quartz. Steve sortir du grand lit double en se palpant le cœur comme si il lui était arrivé quelque chose. Il ne se souvenait que d’une chose : le clown. Alors que Steve descendait les escaliers, des rires parvinrent jusqu’à ses oreilles et une voix qu’il ne pensait jamais réentendre de sa vie. Ça ne peut pas être cette voix c’est impossible elle est morte il y a trois ans. Lorsque Steve poussa la porte pour entrer dans la pièce qui devait être la cuisine, une femme et deux filles se retournèrent vers lui. “Ah Steve tu es enfin réveillé, tu as dormi comme une marmotte”.
“Mais comment est ce possible Charlotte tu es …. enfin tu es morte.”
“Tu es sûr que ça va Steve, tu as fait un cauchemar ?”
“Non, non je vais bien” mentit Steve.
“Papa !” crièrent les deux petites filles.
Steve s’assit à la place qui devait être la sienne, et prit un morceau de pain. C’est alors qu’il remarqua le nez de clown qui venait d’apparaître au centre de la table. La petite fille assise à gauche de sa chaise sembla l’avoir remarqué aussi et s’en emparer avant que Steve n’est pu le prendre Repose le sur la table, ce nez est dangereux le mit en garde Steve.
« Tu es sûr que ça va chérie, ce n’est qu’un vulgaire nez de clown. »
Couic, la fille venait d’appuyer sur le nez. À cette instant le monde bascula, le clown apparut et les deux filles se transformèrent en abominations. Leurs yeux n’étaient plus que des orbites vides pleins de sang séché. Une des filles venait de perdre un bras et l’autre avait le visage dévoré par les maladies. Charlotte hurla et Steve voulut se lever mais il se retrouva paralysé. Les deux filles et le clown s’approchèrent de la femme et commencèrent à la couper en petits morceaux. D’abord les doigts de pieds, ensuite les jambes, puis les doigts et les bras et finirent par l’écorcher vive. Steve voulut fermer ses yeux mais ses paupières refusaient de se fermer. Il vomit plusieurs fois devant la scène de torture insoutenable. Charlotte cria pendant un laps de temps qui sembla durer des heures à Steve. Lorsque celle-ci finit par mourir son corps n’était plus qu’un amas de chair sanguinolente. Le clown s’avança alors vers l’homme et lui chuchota à l’oreille “j’ai encore gagné Steve, fais de beaux cauchemars” avant de lui arracher à nouveau le coeur. Le monde se remplit de hurlements inhumains.
Steve ouvrit les yeux dans la dimension de l’end. Il se palpa le coeur. Il avait la bizarre impression d’avoir déjà fait ce geste récemment. La seule chose dont il se souvenait était l’image d’un clown dément. Steve regarda autour de lui, là où aurait dû se tenir des centaines d’endermen il n’y avait personne.
« Quelque chose ne tourne pas rond ici, chuchota-t-il » comme s’il avait peur que quelqu’un l’entende. Steve décida de marcher, de toute façon, il ne pouvait rien faire d’autre. Après quelques minutes de marche un rugissement retentit, celui du dragon. Cherchant désespérément son arc qu’il n’avait pas, Steve opta donc pour l’épée en bois qu’il avait à son flanc. Le combat n’était pas égal, l’enderdragon contre un pauvre humain sans armure ayant pour seule arme une épée en bois. Le dragon fonça droit sur l’humain, juste avant l’impact celui-ci exécuta un roulé-boulé et enchaîna avec un coup de taille sur l’aile du dragon, qui entailla à peine ce dernier. C’est là qu’il le vit chevauchant le dragon. Le clown se matérialisa devant lui. Steve voulut s’échapper mais il se rendit compte qu’il était paralysé. Le clown approcha et lui chuchota à l’oreille “j’ai encore gagné Steve, fais de beaux cauchemars” avant que le sol ne se dérobe et qu’il tombe dans un puit sans fond. Le monde se remplit de hurlements inhumains. Steve tomba dans un lac de lave en enfer. Le monde se remplit de hurlements inhumains. “J’ai encore gagné Steve, fais de beaux cauchemars”. Le monde se remplit de hurlements inhumains. Les cauchemars s’enchaînaient les uns après les autres. Le monde se remplit de hurlements inhumains. “J’ai encore gagné Steve, fais de beaux cauchemars”.
Steve se réveilla dans son lit en hurlant. Il était trempé de sueur. Une image explosa dans sa tête celle d’un clown dément riant aux éclats. Steve se souvient de ses cauchemars mais étaient-ce seulement des cauchemars ?
« Tu deviens gâteux mon pauvre ce ne sont que des cauchemars comme les autres, se dit il pour lui même ». Alors qu’il essayait de se rendormir un mouvement à gauche de son lit lui fit rouvrir les yeux. Le clown était penché au dessus de lui avec un rictus sur les lèvres. Steve voulut se lever mais il était paralysé. Le clown lui chuchota à l’oreille “j’ai encore gagné Steve, bonne nuit”. Le clown l’égorgea.
L’aube se levait et le village était en deuil on avait retrouvé le corps de Steve affreusement mutilé à l’extérieur du village. Seule sa tête demeurait identifiable, le reste de son corps n’était qu’un amas de chair.
Steve se réveilla, l’aube venait de se lever et le coq chantait.
« Quelle nuit, je n’ai jamais aussi mal dormi ». Alors qu’il s’habillait il remarqua une plaie sur son épaule. À ce moment là il entendit une voix dans le lointain “j’ai encore gagné Steve, joyeux Halloween”.
Merci ça fait super plaisir ;) !
Merci ! Je réfléchis à une suite :)
Je me sens mal…
Pitié que je ne fasse pas de cauchemars…
Sérieusement, GG super RP !
GG a toi, mais maintenant il faut une suite, ne nous laisse pas en haleine, pares tout il sont le joujr d’hallowenn comme le dit le clown, tout peut encore changer, et bonne chance pour d’autre histoire de ce genre !
Merci !
Joli RP gg à toi ! <3