- Auteur du plugin : _TheModerator
- Version du plugin : 5.1
- Version minimale de craftbukkit : CB1.7.9-R0.1
La commande principale :
Ce plugin s’oriente autour d’une seule et unique commande, qui servira à administrer toutes vos punitions. Simple, n’est-ce pas ? La commande est la commande suivante :
/p <joueur> <punition> [dégâts maximum pouvant être infligés par la punition] [nombre de répétitions de la punition] [fréquence des répétitions de la punition] [variables annexes]
Voilà, je suppose que je n’ai pas à expliquer, il suffit juste de taper cette commande, et le joueur sera puni (à condition, bien entendu, que vous ayez la permission de vous en servir). Par défaut, les joueurs reviennent en mode survie lorsqu’une telle commande est exécutée. Nous verrons la liste des punitions juste après. A noter que mettre « stop » à la place du nom de la punition permet d’arrêter toutes les punitions touchant le joueur et « restore » permet de réparer des « dégâts » infligés à la map (cela ne prend en charge que les ajouts directs à la map mais pas les conséquences des explosions, par exemple, vous pourrez réparer les dégâts de « web » mais pas de « nuke »). Vous pouvez remplacer les dégâts maximum par « x », spécifiant l’absence de limite, ou « y », spécifiant l’absence de limites, mais aussi l’absence du retour en mode survie. Avant de vous donner la liste des punitions, je vais vous parler de deux autres commandes, qui peuvent être utiles pour donner des frissons au joueur sujet à la punition, sans que celui-ci risque quoi que ce soit. Il est à noter que vous pouvez remplacer le pseudo du joueur par « all » dans le but de toucher tous les joueurs avec la punition.
/saveuserdata <joueur>
/restoreuserdata <joueur>
Vous l’aurez certainement compris, la première de ces commandes permet de sauvegarder l’état du joueur (dont son XP, son inventaire, sa vie et sa barre de faim). La seconde permet de rétablir la dernière sauvegarde sur un joueur, ce qui permet de punir un joueur sans que celui-ci risque de perdre son inventaire par exemple.
Liste des punitions :
Vous l’attendiez, n’est-ce pas bande de sadiques ? Hé bien nous allons dès maintenant attaquer la liste des punitions, et vous pourrez commencer à faire souffrir les griefeurs de votre serveur comme il se doit.
[table id=40 /]Zones sécurisées :
Les zones sécurisées sont des zones dans lesquelles on ne peut pas pénétrer, sous peine de subir une punition, définies à l’avance, seules les personnes autorisées peuvent y accéder sans risque. Les zones sécurisées nécessitent de définir une zone avec WorldEdit. Une fois la zone définie, tapez la commande d’enregistrement de zone de cette façon :
/protect <nom de la zone> <nom de la punition> <Y/N>
Je pense que la commande est plutôt explicite, sauf en ce qui concerne le « Y/N », hé bien, je vais justement vous l’expliquer (avouez que vous vous en doutiez). Ces deux notions sont très vagues, je vais néanmoins tenter de vous les expliquer. Si vous définissez « Y », la punition ne tuera pas forcément le joueur. Si, en revanche, vous définissez « N », la punition tuera immédiatement le joueur (à condition bien sûr que la punition soit censée infliger des dégâts). Une fois la zone créée, vous pourrez la mettre à jour par la même commande (à condition de réutiliser le même nom de zone). La personne qui définit la zone est son propriétaire, elle peut donc choisir la punition ainsi que les joueurs autorisés à y accéder, elle ne subit elle-même pas la punition (sauf, bien sûr, si le Lockdown est actif). Je vous disais donc qu’il était possible de définir les joueurs pouvant accéder à la zone sans punition. Vous vouliez apprendre comment faire. Hé bien, je pense que le moment est venu de vous en parler ! Les deux commandes permettant de définir les autorisations d’accès sont très simples :
/protect permit <nom de la zone> <pseudo du joueur> /protect deny <nom de la zone> <pseudo du joueur>
La première commande sert à autoriser l’accès à la zone à un joueur, la seconde à retirer l’autorisation, c’est aussi simple que ça. Les administrateurs et les propriétaire de zones sont les seuls à pouvoir se servir de la commande. Il est à noter que les admins ne peuvent pas retirer la permission d’accès au propriétaire. Maintenant, je vais vous parler du Lockdown (dont je vous avait parlé plus haut). Il permet d’interdire l’accès à la zone à tous les joueurs (ceci incluant bien évidemment les propriétaires) et s’utilise comme ceci :
/lockdown <nom de la zone> /reopen <nom de la zone>
Comme vous l’aviez certainement deviné, il suffit d’utiliser la commande « lockdown », qui aura pour effet de verrouiller totalement la zone (ce qui peut être utile, par exemple, pour des tests, ou éventuellement pour faire des effets spectaculaires avec fstrike). La commande « reopen » servira à déverrouiller la zone. Voilà, vous savez désormais vous servir totalement des zones. Il ne me reste plus qu’une commande à vous présenter, elle permettra d’accéder à la liste totale des zones protégées par le plugin. Il s’agît de :
/protect list
Voilà, je pense que vous savez maintenant vous servir des zones protégées, parlons maintenant des permissions, nécessaires au bon fonctionnement du plugin.
Permissions du plugin :
Il est désormais temps de voir les permissions, permettant, entre autres, de décider quelles personnes auront la possibilité de punir (et éventuellement quelle punition ils auront le droit d’utiliser (A noter que, par défaut, les opérateurs bénéficient de toutes les permissions)
punish.*
punish.EXEMPT
La permission « punish.* » permet d’autoriser le joueur à punir les autres joueurs sans limites. Vous pouvez remplacer « * » par le nom d’une punition pour autoriser le joueur à se servir de cette seule punition (il va de soi que vous pouvez autoriser l’usage de plusieurs punitions en mettant plusieurs fois la permission avec différents noms de punitions). Si vous désirez exempter le joueur des punitions automatiques lors de pose de bloc ou d’usage d’items illicites, vous pouvez utiliser « punish.EXEMPT » (qui est incluse par défaut avec « punish.* »
punishAreas.*
punishAreas.admin
punishAreas.make
Ces trois permissions donnent des droits sur les zones protégées. La première donne tous les droits sur les zones protégées. La deuxième permission autorise l’administration des zones protégées, ce qui autorise la modification d’autres zones. La troisième permission autorise la création de zones.
Configurer le plugin :
En l’absence de configuration, le plugin fonctionne très bien, cependant, il vous est possible de le configurer, ce qui permet de rajouter des fonctions, comme une punition automatique sur quelqu’un qui se sert d’un seau de lave. Pour commencer, vous devez trouver le fichier de configuration, qui devrait être le fichier « config.yml » dans le dossier « plugin/Punishmental ». Ouvrez-le avec un éditeur de texte comme sublimetext ou atom (bien qu’il soit possible de l’ouvrir avec le bloc-note) (attention, évitez de mettre des tabulations sous peine de vous retrouver avec des erreurs de syntaxe). Nous ne parlerons ici que des fonctions facilement compréhensibles et qui vous serons utile.
Defaults:
RemoveCreative: false
RemoveCreative, par défaut sur « true » peut prendre pour valeur « true » ou « false », en étant sur « true », l’usage de punition remet le joueur en mode survie si celui-ci est en mode créatif. Si vous utilisez « false », l’usage de punitions laisse le joueur en mode créatif, ce qui rend, vous vous en doutez, les punitions bien moins efficaces.
PunishZone:
Enabled: true
Cette variable, qui, par défaut, vaut « true », permet de définir si les zones de punitions sont autorisée (pour éviter les abus par exemple). Pour les désactiver, mettez la valeur « false », redémarrez, et les zones seront désactivées.
Autopunish:
Enabled: false
LavaBucket: true
WaterBucket: true
FlintAndSteel: true
Explode: 46
Creeper: 0
Fall: 0
Anvil: 0
Nous voici face à un gros morceau, mais une fois que vous saurez vous en servir, vous ne pourrez plus vous en passer. En effet, pour éviter le grief à coup de lave, quoi de mieux que des punitions automatiques ? C’est justement ce que propose cette partie de la configuration. Tout d’abord, « enabled », il est par défaut sur « false », mais vous pouvez mettre « true » pour activer les punitions. « LavaBucket », par défaut sur « true », déclenche une punition lors qu’un seau de lave est utilisé, vous pouvez le désactiver en utilisant « false ». « WaterBucket » fonctionne comme « LavaBucket », mais en déclenchant une punition lorsqu’un seau d’eau est utilisé. « FlintAndSteel » fonctionne comme les deux précédents, mais, cette fois-ci, en punissant l’utilisation du briquet (à noter qu’il semblerait que ces propriétés ne fonctionnent pas forcément). Les quatre autres propriétés sont plus stables et plus simples à comprendre. Elles portent chacune le nom d’une punition, elles ont pour valeur un nombre, qui correspond à l’identifiant d’un bloc. Lorsqu’un bloc portant l’ID est posé, le joueur subira la punition choisie et le bloc sera détruit. On peut cependant déplorer l’impossibilité de mettre plusieurs ID sur la même punition, limitant de fait le nombre de blocs interdits à 4 (à titre informatif, la TNT porte l’ID 46).
Fall:
BlockHeight: 250
« BlockHeight » permet de configurer la hauteur de la chute lorsque la commande « Fall » (et « Infall » par extension). Elle est par défaut à « 250 », mais si vous désirez, vous pouvez l’augmenter pour rendre la chute plus dure, ou la réduire pour éviter d’assassiner le joueur.
Teleport:
MaxDistance: 200
MinDistance: 100
« Teleport » sert à configurer les paramètres de la punition « Teleport ». Comme vous devez certainement vous en douter, « MaxDistance » permet de définir la distance maximum de téléportation. « MinDistance », en revanche, permet de configurer la distance minimale de téléportation, dans le but d’éviter que le joueur évite d’atterrir trop loin.
Paranoia:
Probability: 70
« Probability » sert à définir la probabilité d’émission de son lorsque la punition « paranoia » est active. La probabilité s’exprime en pourcentage.
Hole:
Depth: 70
« Depth » définit la profondeur du trou creusé sous les pieds du joueur lors de l’utilisation de la punition « Hole ». Faites attention avec cette commande car elle peut creuser tous les blocs, ce qui peut causer des trous menant tout simplement au vide.
Surround:
FetchDistance: 100
« FetchDistance » indique le rayon dans lequel les mobs sont téléportés au joueur lors de l’usage de la punition « Surround », la valeur par défaut est déjà élevée, cependant, si vous désirez, vous pouvez définir un rayon bien plus élevé pour être sûr de la fatale issue de la punition. Vous pouvez également la réduire pour laisser une petite chance au joueur de survivre. Faites attention, une valeur trop élevée peut provoquer un crash du serveur.
Hostile:
Range: 100
« Range » permet d’indiquer le rayon dans lequel les mobs neutres deviennent hostiles envers le joueur lors de l’usage de la punition « hostile ».
Screenshots :
Maintenant, pour vous montrer la violence de ce plugin, voici quelques screenshots :
L’effet de la punition surround avec un Range défini à 100000 (paix à mon âme)
La magnifique vue du haut de la plateforme en verre de la punition glass
Un DracoctiX en cage après l’usage de la punition display
Aspect du tchat, quelques secondes après l’usage de la punition spam
Les dégâts infligés à la map par la punition bomb
La violence de flamingarrow exécutée 2 000 fois (quelqu’un veut du hamster grillé ?)
La punition slender dans toute sa splendeur
Voilà, nous nous retrouvons à la fin de l’article, maintenant, vous savez comment exercer votre sadisme sur votre serveur. Heureux ?
Téléchargement :
Installation
2. Téléchargez et copiez votre plugin dans le dossier « plugins » de votre serveur
3. Redémarrez votre serveur, le plugin devrait être installé, si il n’y a pas eu de souci au cours de l’installation
Très bon article, je n’ai juste pas compris comment on définissait un nom à une zone, quelqu’un peut me rediriger vers un tuto l’expliquant ?
Et des joueurs aussi ^^
(quoique tu peux éventuellement installer un serveur en local et tester sur toi-même, comme j’ai fait pour mon article, #lavivisectioncmal)
Chouette plugin! :)
Il ne me manque plus que le serveur pour « exercer mon sadisme » :D
Bah merci, j’ai pensé que ça changerait, cet article était un test, mais puisque cela permet la diversification et que cela a plu, j’en referais certainement d’autres ;)
Je le connaissait déjà très bien car je l’utilise régulièrement sur mon serveur en cas de problème.
Sinon c’est une très bonne idée de présenter des plugins car pour les trouver en 1.8 c’est vraiment galère, il y a que curse qui en répertorie pas mal.
Ho j’attend la suite depuis la 1.2.5 ….