- Animation : ZAnimation & Mangerang
- Musique : GroundBreaking & Tryhardninja
- Effets additionnels : Buttered Kieran, MrFoxDude, Dulana57, SeanLack, HugoDoesStuff, AndyBTTF
Depuis 2014, Five Nights at Freddy’s marque durablement la culture web et ses personnages, des peluches animatroniques pour le moins effrayantes, sont entrés dans le bestiaire des figures iconiques du jeu vidéo. Avec The Foxy Song, ZAnimation fait rencontrer cet univers et celui de Minecraft.
Les quatre animatroniques du jeu de 2014 y sont à l’honneur et le principe de base du jeu y est repris : loin d’être inertes, ils ont en fait une volonté propre qui leur dicte essentiellement une chose : trouver un humain et lui enfiler un costume, car « c’est le règlement du restaurant » dans lequel l’action se déroule. Sauf que ledit déguisement est trop petit et que l’indélicatesse desdits animatroniques provoque la mort de quiconque se fait « enfiler » le déguisement.
The Foxy Song est en fait un duo de clips musicaux. Le premier opus présente Foxy, l’un des animatroniques, qui raconte son quotidien et ses aspirations. Le premier est partagé entre son rôle ludique dans une pizzeria locale le jour et sa traque du gardien la nuit. Les secondes sont plus simples : s’échapper, quel qu’en soit le coût. On finit par apprendre que Foxy a en fait été animé par un jeune humain, sacrifié par un homme qui l’a placé dans un costume d’animatronique. La vidéo suivante, intitulée « Follow Me » est à la fois préquelle et séquelle de la précédente. On y découvre que l’assassin a en fait abattu de manière similaire d’autres enfants pour en faire des animatroniques. Plusieurs années plus tard, immédiatement après les événements du premier clip, ils sont bien décidés à se venger.
Musicalement parlant, les deux musiques misent sur une instrumentation électronique et un rythme rapide, portée par deux chanteurs : Groundbreaking pour la première, Tryhardninja pour la deuxième, ce dernier étant connu pour sa collaboration avec Captainsparklez dans la série Fallen Kingdom. Là encore, l’ensemble forme un cocktail efficace et le clip, loin d’être un accessoire, s’accorde harmonieusement à la musique pour véritablement raconter une histoire.