[Map aventure] The 7 Beacons par Wipper1799

Réalisée par Wipper1799

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Il est plutôt rare pour une map aventure d’avoir une montée en difficulté harmonieuse. Trop souvent on rencontre deux ou trois puzzles/séries de sauts faciles, puis une pièce où l’on s’arrache les yeux à grands renforts de bâtons de Magnum périmés rien qu’à la pensée de devoir la recommencer une enième fois pour directement voir le tout retomber comme un flan préparé par une gamine de 4 ans sous amphétamines.

Cela n’est pas vraiment la méthode la plus recommandable pour s’assurer la fidélité des joueurs,  et si d’aucuns l’ont compris, rares encore sont ceux qui réussissent à mettre en pratique ces beaux principes.

Cette fois c’est Wipper1799 qui s’y colle, avec un résultat plutôt… surprenant.

Sept fanaux allumeras.

Mais  commençons par l’histoire. Après tout une carte aventure sans scénario c’est… Oui bon, d’accord, ça serait reposant une fois à faire. Silence.

Vous êtes complètement paumé. Et pas de chance, vous êtes tombé sur la zone de test de l’auteur. Maintenant suivez gentiment les panneaux. Oh, et allumez les sept fanaux pour signaler que vous avez triomphé de chaque challenge. À moins que vous mouriez, évidemment.

. . . Bon okay. Pour une fois c’EST reposant. Voilà au moins qui ne vous donnera pas de migraine ce soir. On n’a pas affaire au méchant roi, au savant/sorcier fou qu’il faut arrêter à tout prix, au scénar de type Portal… En fait on s’en tape complètement. C’est pas plus mal, on n’est pas là pour se faire la lecture de la biographie d’Helen Keller (quoique ce dernier ouvrage devrait s’avérer moins déprimant, à y réfléchir).

Mettons donc les choses au point : l’entrée du premier challenge se trouve quelque part entre la maison et le premier fanal. Là. J’ai perdu dix minutes bêtement en passant à côté. Ne faites pas comme moi (bon, en même temps j’ai pu profiter du paysage, c’est une très, TRÈS jolie zone arctique que l’auteur nous a déniché là. Et ça tombe plutôt bien).

Revenons-en à nos moutons : vous êtes paumé, y’a des panneaux, et comme vous êtes de bon poil vous décidez de les suivre, et vous en profitez pour… vous amuser.

The Seven Beacons ne contient en effet aucun passage frustrant.

Enfin si. Au tout début. J’ai eu l’immense bonheur de tomber dans la lave pour cause de gros ramage pile au moment de sauter. Rage. Ahem.

Tes neurones agiteras.

Aucun passage frustrant, disais-je donc. Sur les deux heures environ qu’il vous faudra compter pour terminer l’aventure, la montée en difficulté est parfaite, l’équipement qu’on vous donne toujours adapté sans jamais casser l’équilibre, et au final c’est sur vous seul que vous devrez compter. Jamais sur la chance, jamais sur des artifices quelconques, jamais sur des cheats.

Cela commence tout doucement par des mini-bouts de parkour dans diverses conditions (dont une plutôt originale n’est pas à base de chutes sans fin, d’eau ou de lave), puis cela passe par divers tests de logique, l’éternel labyrinthe (*soupir* – à décharge, celui-ci a le mérite de la variété. Vous verrez bien.), les puzzles à base de redstone et le ragefuel : les combats à un contre cent en espace confiné. Ainsi que quelques surprises que je vous laisse le soin de découvrir.

Chaque fanal allumé signe donc une victoire de votre part. C’est motivant, et cela rend de l’entrain pour le challenge suivant, qui sera un peu plus corsé que le précédent. Entre les deux, vous trouverez toujours une balade en plein air.

Cela peut paraître répétitif comme schéma, promenade-cassage de crâne(s)-fanal, mais dans les faits et sur cette durée, cela marche admirablement bien, les extérieurs étant dignes de s’y promener un minimum et chaque fanal contenant un lit pour les pleutres (misérables ! Fessée par Vechs pour vous !) et les débutants qui voudraient sauvegarder.

Il est par contre étrange de voir que la plus grosse structure de la map n’est pas son final. Certes, c’est tout proche, mais terminer par une apothéose de flammes par pur TOC de brûlage systématique de laine, c’eût été… approprié.

Le veau d’or point ne vénér… Minute. Oô

Mais non, pourtant vous conviendrez qu’il y aurait eu là matière à assouvir le delirium lanens. Écrasez donc une larme en lisant les règles du jeu :

1.  Ne cassez aucun bloc à l’exception de l’argile.
2. Vous ne pouvez placer aucun BLOC.
3. Jouez en difficulté MOYENNE ou DIFFICILE.
4. Ne trichez pas, sinon c’est pas drôle.
5. L’auteur décline toute responsabilité en cas de mort de votre part
6. Vous êtes autorisé à crafter mais en utilisant uniquement ce que vous trouvez dans les coffres.
7. Vous pouvez retirer à loisir tout ce que vous placez.
8. Les lingots de fer sont votre score.
9. Le panneau à l’entrée du truc après le mouton dit « Pour bien en profiter, faites cette zone de nuit ». Je ne puis qu’appuyer cette demande, faire cette zone de jour serait à la limite du cheat.

Les points négatifs ? Si vous êtes frileux, vous n’aimerez pas. Si vous n’aimez pas les puzzles, les parkour, les combats, Minecraft, vous n’aimerez pas. Si vous êtes allergique aux moutons et/ou ovinophobe, vous n’aimerez pas. Mais alors vraiment, VRAIMENT pas. Mais dans ce cas-là vous avez fermé l’onglet en voyant la dernière screenshot et ne lisez pas cette liste.