- Auteur : Team Lyrah
- Version de Minecraft : 1.7.10
Bien que perdue au beau milieu de la mer, nul ne tombe sur Ambariña par hasard. Et, si le visiteur peu attentif pourrait ne pas déceler de présence humaine sur les trois îles de ce petit archipel, qu’il ne se méprenne pas : la ville qui s’y trouve, épousant parfaitement les formes de l’île centrale, sur laquelle elle est bâtie, est le point névralgique de l’est méditerranéen.
Fondée par des colons grecs il y a bien des siècles, Ambariña est le fruit d’une politique de multi-culturalisme poussée à son paroxysme, une tradition qui remonte aux origines mêmes de la cité méditerranéenne, puisque ses fondateurs, à peine débarqués, découvrirent que l’île sur laquelle ils avaient jeté leur dévoulu était déjà peuplée d’indigènes, vivant dans une cité troglodyte (des maisons taillées à même la pierre). Loin de se déclarer la guerre, les deux peuples unirent leur force pour fonder la ville d’Ambariña. Si son rôle initial était davantage d’être un avant-poste commercial vers l’Orient, et tout particulièrement vers Tyr, la cité se peuple et s’étend rapidement. Ses habitants, des marchands aux horizons variés, ont contribué à doter Ambariña d’une large palette de choix architectural, faisant ainsi se côtoyer des maisons nordiques et bâtiments orientaux, mais aussi d’Asie Mineure, d’Europe Occidentale et même d’Afrique. C’est cette variété qui fait la force et le charme de la ville.
La seconde caractéristique qui fait la beauté d’Ambariña, c’est assurément son emplacement. Fondée dans un petit archipel montagneux dont les colons ont su préserver la splendeur, Ambariña est située sur l’île centrale, entourée des deux autres, dont les trop hauts sommets empêchent l’implantation d’une ville pérenne. Le relief de l’île choisie par les colons, en revanche, se prête bien mieux à l’installation d’une ville. Inégal, il avoisine le niveau de la mer au sud de l’île et culmine à plusieurs dizaines de mètres au nord. Percée d’un lac en son centre, l’île impose donc à Ambariña de se développer en croissant et de tenir compte des spécificités de son relief, en tirant parti le mieux possible de celui-ci.
C’est précisément ce qu’ont fait les colons en installant le port d’Ambariña dans la partie la moins escarpée de l’île. Ce port, premier endroit que foulent voyageurs et marchands en arrivant en ville, permet de contempler le reste de la cité, qui surplombe orgueilleusement les lieux, mais aussi de se faire une idée de l’importance du commerce au sein de la ville, proéminence qu’attestent sa taille et son activité. Car le port est un avant-goût de ce que réserve la création de la Team Lyrah : une map sophistiquée, qui fourmille de détails. L’équipe de build étant reconnue pour son usage magistral des méta-datas du Resource Pack, elle a décidé de pousser à son paroxysme la possibilité offertes par ces dernières en aménageant soigneusement toutes les 122 maisons que compte la map. C’est pourquoi, en plus de visiter Ambariña rapidement, prenez donc le temps de visiter chacun des bâtiments, vous y découvrirez des intérieurs grouillant d’un réalisme saisissant, à un niveau rarement égalé.
Revenons au port, donc. Le quartier qui y est associé est composé de maisons de bois, principalement en planches colorées, ce qui leur confère un style assez proche de celui des habitations jouxtant les docks des ports européens de la façade nord-atlantique. Une route pavée escarpée vous permettra d’accéder au reste du quartier, construit sur le flanc de la montagne, qui commence à grimper. Les habitants ont globalement laissé le relief de l’île intact, préférant recourir à de nombreux ponts et à de hautes fondations plutôt que de procéder à des travaux de terrassement. Là encore, difficile de ne pas être submergé par la quantité de détails présents. Du linge étendu entre deux maisons aux affichettes placardées au mur, tout est fait pour rendre la ville vivante. Dans ce quartier, enfin, quelques petits lacs à l’écart de l’activité portuaire permettent aux travailleurs de se reposer en fin de journée, bercés par le son de l’eau qui s’y verse doucement.
Plus haut encore, Ambariña change une nouvelle fois de visage. Les maisons qui s’y trouvent se dotent alors de larges poutres en bois qui consolident des murs clairs, ce qui n’est pas sans rappeler un mode de construction proche de celui des maisons dans l’Est français. Ce quartier est autrement plus étendu que le précédent et s’étend sur tout un pan de la montagne, au gré de son relief peu accommodant. C’est pourquoi, ici aussi les ponts, cette fois-ci en pierre claire, et les maisons construites sur de hautes fondations sont légion. Ici encore, les bâtiments avoisinent la nature, les cours d’eau, la verdure et créent un cadre très particulier, entre activité urbaine et harmonie naturelle.
Mais c’est au sommet que se trouvent les bâtiments les plus larges et les plus somptueux, annoncés par un grand théâtre calqué sur le modèle antique et l’apparition de tours de guet. Ces nouveaux bâtiments sont le plus souvent crénelés, carrés, plus spacieux que les autres maisons, aussi. Construits totalement en pierre, ils semblent par ailleurs plus résistants. Ce quartier est naturellement séparé des autres par un aplomb rocheux et s’étend sur tout un versant de la montagne. C’est à son extrémité qu’Ambariña nous réserve sa plus belle surprise : un immense château. Oscillant entre place forte et lieu de plaisance, il reste dans un style architectural proche de celui du quartier mitoyen et laisse une large part au jardin qui s’épanouit en son centre et qui contraste avec la présence de créneaux et de nombreuses tours, l’un semblant indiquer le caractère résidentiel du château, tandis que les deux autres attestent d’un caractère défensif de ce dernier. Quoi qu’il en soit, ce château domine de toute sa taille et de toute sa hauteur le reste de la ville et est un bâtiment phare d’Ambariña.
Cette map aura nécessité plus de 4 mois de travail acharné de la part de la Team Lyrah, dont les deux tiers ont été consacrés à l’aménagement de tous les intérieurs. Et le moins qu’on puisse, c’est que le jeu en valait la chandelle, puisqu’il a permis d’aboutir à la création d’une des maps les plus complètes, détaillées et vivantes qu’il m’ait été donné de voir. À un niveau tel que de simples images ne suffisent pas à s’imprégner totalement de l’ambiance de la map. Il faut vraiment prendre le temps de la visiter pour se rendre compte du travail colossal qui a été réalisé sur cette map. Peut-être ressentirez-vous cette sensation également, mais cette map m’a donné le tournis. Non seulement on se sent tout petit dedans, mais se rendre compte que chacune de ses maisons a été construite bloc par bloc et qu’en plus, chacune d’entre elle est aménagée est tout simplement vertigineux et on peine à imaginer le travail nécessaire pour mener ce projet à bien. Plus encore, Ambariña est la quintessence même de ce qu’est Minecraft, tant au niveau de la construction que des textures utilisées.
Liste des participants
Vidéo :
Raphao
Terraforming :
LordPumpkin
Build :
LordPumpkin
Latild
Raphao
Firenix
Galingueur
Predatorr
Leichap
Rasorn
Gtofan
LordAvengel
Alagir
Voenixx
Backstorm
Titel13
SuperTao
Jabberzy
Akamacraft
Yunatahel
CTtuneF1te
Uldirone
Cappk3v
Nitrongaming
Participation additionnelle :
Booriz
Speedrus
Celthim
Luludatra
cgchristo
Renders :
Nati797
Splekh
Rastamole
GoCreative
Screenshots
Plus de 60 images de la map sont disponibles ici (builds) et ici (intérieurs).
Timelapse
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=TCm6OHXeT3g[/youtube]
Téléchargement
[1.7.10] Ambariña, une cité médiévale méditerranéenne
[1.7.10] Optifine [1.7.10] Forge
Note : Optifine et le Resource Pack Conquest sont nécessaires pour profiter de la map dans les meilleures conditions.
Installation
Windows : Allez dans le menu Démarrer, puis rendez-vous dans Exécuter. Sinon, faites Touche Windows + R. Ensuite, tapez %appdata% dans la barre de recherche, puis allez dans le dossier .minecraft.
Linux : Appuyez en même temps sur ALT + F2. Vous devriez normalement avoir votre .minecraft.
Si vous ne le voyez pas, activez les dossiers cachés avec la combinaison CTRL + H.
Mac : Votre dossier minecraft se trouve dans Utilisateur > Bibliothèque > Application Support.
Si vous ne trouvez pas Application Support, faites Finder > Barre des menus : Aller + Maintenir ALT > Bibliothèque.
Ouvrez l’archive de la map, et transférez le dossier de la map dans le dossier saves, qui se trouve dans votre .minecraft.
Lancez le jeu, et amusez-vous bien !
Tu dois extraire l’archive en utilisant un logiciel tel que 7-Zip, ou éventuellement WinRAR ;)
je voudrait bien visité la map mais le seul lien dispo mène a un dossier .rar et je ne sait pas comment rendre un dossier .rar compatible alors merci d’avance si quelqu’un peut me dire quoi faire.
Bonjour,
En effet, j’aurais dû préciser le tutoriel, mais j’étais parti du principe que tout le mod savait installer un mod, ce qui n’est pas le cas.
Pour faire plus simple, les créateurs de la map ont utilisé les méta-datas du Resource Pack Conquest, c’est-à-dire qu’un même bloc peut avoir plusieurs textures. Ainsi, en plus de télécharger la map, il faut te munir Resource Pack Conquest (bouton vert) et le glisser dans le dossier « resourcepacks » de ton.minecraft. Normalement, il fonctionne une fois dézippé, il te suffit de l’activer en allant dans Options -> Resource Packs.
Ensuite, pour activer les méta-datas, il faudra installer Optifine, mod nécessaire à leur bon fonctionnement. Il te suffit de télécharger le fichier indiqué, de le lancer et de suivre les instructions données par la fenêtre qui s’ouvre.
Une fois Optifine correctement installé, dézippe le fichier téléchargé via le bouton orange (la map) et place le dossier obtenu dans le dossier « saves » de ton .minecraft. Il ne te reste plus qu’à lancer le profil sur lequel il a été installé, d’activer le Resource Pack Conquest et de lancer la map.
Je reste à te disposition pour toute aide complémentaire.
Bonjour,
Cette map a l’air magnifique, encore faut-il comprendre comment l’installer …
Il y a quatre liens de téléchargement différents (pourquoi pas un seul ?), et les instructions sont loin d’être claires …
Quel téléchargement choisir ? Ou le mettre ? Utiliser Forge, OptiFine ou aucun des deux ? C’est ahurissant à quel point c’est compliqué pour un profane d’installer une map sur MineCraft
Ne pourriez-vous pas être simplement … clair ? Et détailler les points les uns après les autres ? J’ai téléchargé le zip de Conquest, mis dans le répertoire des RessourcePak, rien ne se passe. Dézippé, -> pareil. Installé OptiFine, rien ne bouge. Téléchargé Forge 1.7.10 et installé, mais non il ne se passe strictement rien …
D’avance merci,
Je me réjouis de recevoir des instructions un peu plus détaillées pour profiter de cette map qui a l’air vraiment magnifique !
La map en elle-même est compatible avec la 1.8, mais elle nécessite les méta-datas du Resource Pack Conquest. Et seule la version 1.7.10 permet cela. C’est pourquoi, je te conseille vivement d’y jouer en 1.7.10.
La map es t’elle compatible en 1.8 ?
Si, en effet, je corrige, merci <3
Sur la première ligne ce ne serait pas « nul ne tombe » plutôt que « nul de tombe ».
Très bel article et map.